dimanche 31 décembre 2000

Annexe 1

Annexe 01 - Texte de la loi n° 85-528 du 15 mai 1985 et du Code Civil (art. 79 et 91)

(cliquer sur les images pour agrandir)

samedi 30 décembre 2000

Annexe 2

Lettre de la mairie de Manosque (19.01.2004)



vendredi 29 décembre 2000

Annexe 3

Extrait document Sénat (travaux préparatoires loi n° 86-528)





jeudi 28 décembre 2000

Annexe 4

Extrait document Assemblée Nationale (travaux préparatoires loi n° 85-528)



mercredi 27 décembre 2000

Annexe 4a


Avec toute la célérité nécessaire...

Cet effort de clarté est d'autant plus nécessaire que quarante ans après, l'oubli, l'indifférence, l'ignorance pourraient effacer des mémoires le souvenir de cette époque d'abomination. Pire, certains n'hésitent pas à mettre en doute les instruments de la barbarie nazie, ses camps, ses chambres à gaz, ses fours crématoires.

[...]

42 500 [Français ou personnes vivant en France] ont fait l'objet d'un acte établissant avec précision le lieu et la date de leur décès en déportation.

Extrait du discours de Guy DUCOLONÉ, député, devant l'Assemblée Nationale, séance du 2 mai 1985, dans son rapport sur le projet de loi sur les actes et jugements déclaratifs de décès des personnes mortes en déportation.

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« Le secrétaire d'État tient à assurer l'honorable parlementaires [que ces dossiers seront étudiés] avec toute la célérité nécessaire » (sic)

Réponse du Secrétariat d'Etat aux anciens combattants à la question posée par un sénateur au gouvernement le 23 octobre 2003 publiée dans le JO Sénat du 22/01/2004 - page 166.

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lundi 25 décembre 2000

Annexe 5




dimanche 24 décembre 2000

Annexe 6



25/02/08 :: 20:19


Enfants juifs : leur déportation ne signifiait pas leur extermination


Histoire: Le professeur Robert Faurisson répond utilement à Nicolas Sarkozy. Pas 11 000, 11426 enfants précisément....
Enfants juifs : leur déportation ne signifiait pas leur extermination

Les 11 000 ou 11 400 (en fait, 11 426) enfants juifs déportés de France dont nous entretiennent chaque jour les médias ont été effectivement déportés mais non pas, comme on le dit ou comme on l’insinue un peu partout, déportés et assassinés ou exterminés. Il suffit pour s’en convaincre de lire, entre autres, deux ouvrages de Serge Klarsfeld : 1) La Shoah en France, volume 4, « Le Mémorial des enfants juifs déportés de France », Arthème Fayard, 2001 ; 2) les différentes éditions du livre intitulé Les 11 400 enfants juifs déportés de France, édité à la fois par « Les Fils et Filles des déportés juifs de France » et par le « Centre national d'information sur les enfants juifs déportés de France » (1ère édition en octobre 1994 et dernière (?) édition en mai 2006). De la même manière, à Paris, au Mémorial de la Shoah, le visiteur est amené à croire que les noms inscrits sur les murs d’entrée sont ceux de juifs morts alors qu’il s’agit en réalité de juifs partis en déportation.

En 1978, S. Klarsfeld avait publié son Mémorial de la déportation des juifs de France. Au moins y faisait-il suivre d’un point (fort discret, il est vrai) les noms de certains rescapés, c’est-à-dire de personnes revenues en France ; il en évaluait le nombre à environ 2 500 sur un total de 75 721 déportés. Cette évaluation minimaliste reposait sur des arguments dont j’avais, à l’époque, dénoncé la malhonnêteté. Ici, dans les deux ouvrages susmentionnés, rien de tel pour les enfants : pas le moindre point, aucun signalement systématique, aucune évaluation chiffrée du total des rescapés. C’est de manière tout à fait épisodique, en examinant de près les textes qui accompagnent certaines photographies, que le lecteur peut, par exemple, apprendre que telle personne, déportée dans son enfance, est encore bien vivante de nos jours et milite ardemment pour « la Mémoire ». Pourquoi S. Klarsfeld s’est-il abstenu de mentionner systématiquement les enfants rescapés, aujourd’hui souvent appelés « survivants » ou « miraculés », et pourquoi n’en a-t-il pas indiqué le total approximatif ? J’ai mon idée là-dessus ainsi que sur l’angoisse manifestée par Simone Veil dans cette affaire, mais je souhaite ne traiter que plus tard de ces sujets.

Ils se comptent encore aujourd’hui par centaines de milliers les « survivants » de la « Shoah ». Certains d’entre eux sont connus pour faire profession de « témoigner » dans les écoles et ailleurs, soit par la parole, soit par leurs écrits, de ce qu’a pu être leur enfance à Auschwitz ou dans d’autres camps (certains juifs sont nés à Auschwitz ou dans ces camps). S. Klarsfeld avait toute faculté de consulter des documents, des registres, des photographies concernant le retour soit en France, soit dans leurs pays d’origine, des juifs déportés de France vers l’Est ; il s’agissait essentiellement d’étrangers ou d’apatrides précisément originaires de l’Est européen. La France, pour sa part, n’a manqué en 1945 ni d’organisations pour l’accueil des familles juives revenues de déportation, ni de centres d’accueil ou de homes d’enfants juifs. En outre, à elles seules, les archives françaises et, en Allemagne, celles du Service international de recherches d’Arolsen, interdites aux chercheurs révisionnistes, pouvaient fournir à S. Klarsfeld une ample provende.

A l’origine, les Allemands souhaitaient un « refoulement vers l’Est » (Zurückdrängung nach Osten) des seuls juifs âgés de 16 à 45 ans et aptes au travail. Mais les autorités juives, catholiques ou protestantes se sont, parfois avec véhémence, élevées contre la dislocation des familles et ont obtenu que les parents pussent emmener leurs enfants avec eux. Les représentants de l’Etat français (« Travail, FAMILLE, Patrie ») ont, eux aussi, fait valoir les droits et les besoins de la famille. A l’époque, Pinkney Tuck, chargé d’affaires américain à Vichy, avait demandé à Pierre Laval d’intervenir dans le même sens. Les juifs en question étaient à ce point partagés sur le sujet qu’on a parfois fait voter les parents pour savoir si, dans leur majorité, ils voulaient ou non prendre leurs enfants avec eux (Claude Lévy et Paul Tillard, La Grande Rafle du Vél d’Hiv, Laffont, 1967, p. 131). Selon l’historien Michel Laffitte, « La plupart des familles ne veulent pas courir le risque d’être déportées sans leurs enfants » (Un engrenage fatal / L’UGIF [Union générale des israélites de France] face aux réalités de la Shoah, 1941-1944, Liana Levi, 2003, p. 124). Par « enfants », Klarsfeld entend « enfants jusqu’à dix-huit ans ».

Sur ces sujets l’on se reportera, dans l’index de mes Ecrits révisionnistes (1974-1998) (4 volumes), au nom de S. Klarsfeld. On peut également lire, de Jean-Marie Boisdefeu, « Des Enfants rescapés d’Auschwitz » (Akribeia, mars 2000, p. 94-99). Parmi les nombreux témoignages écrits d’anciens enfants juifs d’Auschwitz ou d’autres camps, citons ceux de Simone Veil (longtemps enregistrée comme gazée sous son nom de jeune fille, Simone Jacob), de Samuel Pisar, d’Anna Novak (« J’avais 14 ans à Auschwitz », Presses de la Renaissance, 1982), d’Ida Grinspan (« J’ai eu quinze ans à Auschwitz », Cahiers Bernard Lazare, février 1994), de Simone Lagrange, de Maurice Kling, de Jacques Zylbermine, de Charles Papiernik (intéressant pour ce qu’il écrit sur un centre de formation de jeunes juifs aux métiers du bâtiment à Auschwitz-Birkenau), d’André Kahn et Charles Zelty, de Raymond Federman, de Charles Baron,… Les dessins sur papier réalisés par des enfants à Auschwitz ou dans d’autres camps ne manquent pas (« Dans les camps, des enfants dessinaient », La Déportation, édition FNDIRP, 1967, p. 241-244, avec un dessin signé Hana Grünfeld).

Les photographies de mères juives avec leurs nourrissons à la libération des camps sont connues ainsi que celles, en particulier, des enfants sortant d’Auschwitz-Birkenau. A Paris, une exposition a été consacrée aux 426 enfants juifs trouvés à la libération de Buchenwald. Même un Hermann Langbein ne cache pas qu’à Auschwitz chaque nouveau-né était immatriculé et qu’il y avait un jardin d’enfants (Hommes et femmes à Auschwitz, Fayard, 1975, p. 234). S. Veil a écrit qu’à Auschwitz les femmes enceintes recevaient « un supplément de pain que les SS eux-mêmes leur enviaient » (« Réflexions d’un témoin », Annales, Armand Colin, mai-juin 1993, p. 693). Il va de soi que ces détails sont enfouis sous un amoncellement de récits évoquant les abominations réelles ou surajoutées de la vie concentrationnaire. Les déportations ont été l’une des horreurs vraies de la guerre. Toutes méritent d’être rappelées, y compris les gigantesques et meurtrières déportations des minorités allemandes de l’Est vers la fin de la guerre et, après l’armistice, au moment de la « libération » (sic) de l’Europe.

Ce 13 février, lors du rituel dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il avait « demandé au gouvernement de faire en sorte que, chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 [âge moyen : dix ans] se voient confier la mémoire d’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah. » Ces enfants, outre qu’ils étaient pour la plupart étrangers ou apatrides et non français, ne sont pas tous morts et l’on n’a pas vu la preuve qu’ils aient été exécutés comme tend à le laisser entendre, ici, l’expression « victimes de la Shoah ». D’ailleurs, à ce même repas du CRIF, ne voyait-on pas figurer, juste à côté de N. Sarkozy, en la personne de Simone Veil, l’un de ces « enfants » déportés en 1944 vers Auschwitz ?


Je suggère que dans le droit fil de l’initiative de N. Sarkozy soient prises, sans plus attendre, les deux décisions suivantes : chaque classe d’enfants des écoles juives de France, d’Israël et d’ailleurs prendra en charge la mémoire d’un enfant palestinien assassiné ; chaque classe d’enfants anglais ou américains prendra en charge la mémoire d’un enfant allemand phosphorisé ou d’un enfant japonais atomisé.


samedi 23 décembre 2000

Annexe 7



vendredi 22 décembre 2000

Annexe 8

jeudi 21 décembre 2000

Annexe 9

mercredi 20 décembre 2000

Annexe 10

mardi 19 décembre 2000

lundi 18 décembre 2000

dimanche 17 décembre 2000

Annexe 12





samedi 16 décembre 2000

Annexe 13

http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-97648QE.htm

vendredi 15 décembre 2000

Annexe 14






jeudi 14 décembre 2000

Annexe 15





mercredi 13 décembre 2000

Annexe 16

mardi 12 décembre 2000

Annexe 17

lundi 11 décembre 2000

Annexe 18

dimanche 10 décembre 2000

Annexe 19

samedi 9 décembre 2000

Annexe 20

vendredi 8 décembre 2000

Annexe 21

jeudi 7 décembre 2000

Annexe 22

mercredi 6 décembre 2000

Annexe 23





mardi 5 décembre 2000

Annexe 24

lundi 4 décembre 2000

Annexe 25

dimanche 3 décembre 2000

samedi 2 décembre 2000

Annexe 27

Le convoi 73
parti de Drancy le 15 mai 1944 en direction des pays Baltes


Il convient de rappeler ici, comme cela a été indiqué précédemment, que le convoi 73 représente un cas tout à fait atypique et particulier dans l’histoire de la déportation des Juifs de France, pour plusieurs raisons, notamment parce qu’il a été dirigé vers Kaunas (Lituanie) où dix wagons ont été décrochés arbitrairement, tandis que les cinq autres continuaient la route vers Reval (aujourd’hui Tallinn), en Estonie. À telle enseigne qu’à titre exceptionnel, seul convoi de déportés de France, le convoi 73 dispose, depuis le 26 novembre 2006, d’une stèle commémorative spécifique au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, parmi toutes celles qui sont dédiées non pas à des convois, mais aux camps où ils sont arrivés.

Par conséquent, en dehors de quelques cas particuliers (graffitis laissés par les déportés sur le mur du Fort IX de Kaunas, liste retrouvée concernant 34 déportés évacués de Reval à Stutthof en août-septembre 1944, etc.), nul ne sait quels sont les hommes décédés à Kaunas (Lituanie) ou à Reval (Estonie), sans oublier de mentionner ceux qui n’ont pas survécu au voyage proprement dit.

C’est pourquoi, sensible à mes remarques justifiées, Madame Solange APIK, qui était alors directrice de la DMPA, a bien voulu faire le nécessaire, en décembre 2003, pour que désormais les actes de décès des déportés du convoi 73, qui étaient jusqu’alors rédigés de manière extrêmement fantaisiste en raison de l’ignorance totale dans laquelle se trouvaient les familles de ces hommes jusqu’en 1994, soient rédigés de manière conforme à l’Histoire, à la Géographie, et à la loi n° 85-528 du 15 mai 1985.

Le convoi 73 emmenait 878 hommes vers les pays Baltes.
En 1945, il n’y eu que 22 survivants.

Au 1er novembre 2008, 60 arrêtés ministériels seulement, concernant les actes de décès des 856 hommes disparus en Lituanie ou en Estonie, ont été rédigés en toute conformité avec la loi du 15 mai 1985.

Au 1er novembre 2008, on dénombre 368 actes de décès à rectifier, pour une raison ou pour une autre, mais le plus souvent parce que le lieu et la date du décès sont incompatibles avec la loi précitée.

Parmi ces actes de décès à rectifier, on note ceux de 6 femmes et 2 hommes qui n’étaient pas dans ce convoi, comme en témoignent les listes originales de Drancy, celle du convoi 73 et celles des convois qui les ont conduits à Auschwitz. Il faut rappeler ici que le convoi 73 n’emmenait que des hommes, valides et aptes au travail.

Au 1er novembre 2008, on dénombre 433 déportés qui n’ont pas fait l’objet d’un acte de décès, ou dont l’acte de décès est peut-être en attente de rectification dans les bureaux ministériels.

Ces chiffres étant donnés sous réserve d’erreurs ou omissions : il est difficile de retrouver les arrêtés ministériels des déportés du convoi 73 qui mentionnent, par exemple, Auschwitz au lieu de Kaunas et Reval, faute du mot clé exact.

Le convoi 73 est l’exemple extrême de la nature des rectifications à apporter à ces actes de décès, dans la mesure où, contrairement aux autres convois, on ignore le lieu exact de leur décès, ces hommes étant arrivés dans deux pays différents, selon les uns ou les autres, ce qui a donné lieu à toutes sortes d’interprétations fantaisistes, comme indiqué dans le présent dossier.

vendredi 1 décembre 2000

Annexe 28